What must I do ? L

Après avoir furieusement claqué la portière de ma voiture et m'être trimballé 6 énormes valises à bout de bras, me voilà d'assez mauvaise humeur. J'inspire l'air à plein poumon. Ca sent le neuf, et ce produit des femmes de ménage. Instinctivement, je porte la main à mon pendentif et pose l'autre sur un fauteuil neuf, en cuir. Je ferme les yeux, mais rien ne se passe. Rassurée, je continue à avancer jusqu'à arriver devant un jeune homme, visiblement intimidé. Mes lunettes de soleil poser sur le nez, j'observe le garçon et demande d'une voix glaciale.

"- J'aimerai une chambre. Peu importe le prix. Quelqu'un a dû me la réserver.

Tandis que j'attendais, agacée, mes yeux se promènent , suivant les fils dorés des somptueux tapis. Tandis que je me retourne vers la porte, celle-ci s'ouvre, et Georges, enfin, apparait, essouflé visiblement.

"- Désolé, Miss. Des embouteillages m'ont retenu. Puis-je prendre votre valise?

"- Prenez donc, je réplique d'une voix froide. Puis, à l'intention du réceptionniste:

"- Je suis illimitée en dépense, prenez donc une assez chère, et luxueuse.

J'accompagne ces paroles d'un geste évasif de la main.

"- Miss, doucement en dépenses.

Il n'aurait pas dû dire ça. Ma mauvaise humeur croissait définitivement de plus en plus. Je réplique d'une voix glaciale et sifflante à l'intention du majordome.

"- J'ai fugué James, et j'ai l'accès au compte de mes parents, alors, taisez vous, maintenant.

Enfin, le réceptionniste me tendit des clés, flanquées d'une étiquette : Chambre 501, étage 5.

[j'aime bien ton RP =) ]

-Bonjour, j'ai été invité à passer quelques jours ici...

-Bienvenue dans notre hotêl monsieur Cooper. Nous vous attendions.
-Vous... m'attendiez?
-Bien sur, c'est un honneur pour nous de vous accueillir ici!
-Ah...
-Votre suite se trouvera étage 5, chambre 502.
-Une suite? Je ne sais pas si j'aurais les moyens de la payer...
-Ne vous inquiétez pas, tout est pris en charge.
-Par qui?
-Je ne peux rien vous communiquer. Profitez bien de votre séjour parmi nous!

-Excusez-moi... il y a un problème?

Les dents serrés, je me retourne vers celui m'ayant adressé la parole. Baissant les lunettes de soleil, je laisse à découvert mes yeux cernés le temps d'observer l'homme. Je repose mes lunettes et , toujours emmitouflée dans mon manteau blanc, réponds d'une voix glaciale.

"- Il se peut, oui. "

Machinalement, ma main vient se poser sur son épaule. Mes yeux se ferment, et tout d'un coup, la tête me tourne. Alors que le sol se dérobe sous moi, mon esprit est ailleurs.

L'homme, couché sur le sol. A côté , une femme, iréelle.

-Ted, arrête cela, redresse toi.
-Qui es-tu pour me dire ça? Je ne suis qu'un pauvre alcoolique, et fou maintenant, pourquoi je t'écouterais?
-Non tu n'es pas fou, c'est moi, Jenny.
-Tu es morte Jenny! Tu n'es pas Jenny! Je suis juste fou!

Alors que mes yeux se rouvrent, exorbités, je sors vivement la main de l'épaule de l'inconnu, pour que celle ci se dépose sur mon pendentif. N'étant toujours pas habituée à ces visions, du passé comme du présent, ou même du futur, ma respiration est haletante et je me laisse tomber sur le fauteuil le plus proche.